La candidate Les Républicains, qui a inauguré son QG et présenté son équipe mardi, doit conserver les électeurs de droite séduits par Eric Zemmour tout en faisant revenir ceux qui sont partis chez Emmanuel Macron.
Une élégante façade bleue, 1 500 m2 sur quatre étages et des espaces de coworking tapissés d’étagères. Posés sur ces dernières, des livres, des ustensiles de cuisine et d’innombrables bocaux de pâtes. De quoi tenir un siège et ça tombe bien : la nouvelle générale en chef de la droite, Valérie Pécresse, a filé la métaphore guerrière, mardi 4 janvier, en inaugurant son QG de campagne, rue Torricelli, à Paris.
Entourée de ses ex-rivaux au congrès du parti Les Républicains (LR), Eric Ciotti, Xavier Bertrand et Michel Barnier, ses trois « mousquetaires » (le quatrième, Philippe Juvin, positif au Covid-19, était excusé), la présidente de la région Ile-de-France a présenté à la presse sa « grande armée de conquête ». Un organigramme pléthorique, reflet des différentes sensibilités qui traversent LR.
Les candidats défaits de la primaire héritent du titre de « conseillers auprès » et d’une mission : les questions d’autorité pour M. Ciotti, l’international pour M. Barnier, le travail et les territoires pour M. Bertrand et la santé pour M. Juvin. « Mes ambassadeurs sur le terrain », a précisé Mme Pécresse.
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